La révolution en cours de la santé

Mais les temps changent et ces dons de la "nature" commencent à être perçus comme un capital à entretenir et à développer et non plus seulement comme une ressource à épuiser mais aussi comme des biens de consommation et à ce titre, à pouvoir être acquis !

La Santé pouvant s’entretenir, les maladies et le vieillissement se prévenir et le corps se régénérer, les cortèges de maux qui accompagnent depuis toujours l’avancée en âge ne sont plus nécessairement considérés comme une fatalité. Le maintien d’ une fonctionnalité optimale source d’une qualité de vie préservée à tout âge fait son chemin.

Dans ce contexte de notre époque, la circulation de l’information et les facilités extraordinaires de déplacement au niveau mondial ont fait naitre de nouvelles formes de tourisme dit Médical ou de Bien-être dans lesquelles les clients / patients / personnes n’hésitent plus à « piocher » dans le panier des offres mondiales, à la recherche des services les plus en phase avec leurs besoins ou encore les plus attirants en joignant l’utile à l’agréable, par exemple la remise en forme alliée à des expériences authentiques.

Du point de vue d’un "citoyen du monde", la logique semble évidente. Il n’y a en effet pas de raison qu’une personne ayant ou ressentant le besoin d’un traitement non reconnu dans son pays ne puisse pas se le procurer là où il serait disponible.

Ceci d’autant plus que suite aux nombreux scandales de santé publique, de plus en plus de personnes ne croient plus dans la capacité de l’état à leur garantir une santé optimale et préfèrent s’informer eux-mêmes en n’hésitant plus à sortir des sentiers battus et à regarder chez le voisin si l’herbe n’est pas plus verte !

Ainsi comme souvent, la réalité est ambigüe avec à la fois :

 Une législation entourant les affaires médicales très encadrée (à juste titre) et différente d’un pays à l’autre pour des raisons historiques, culturelles ou commerciales propres au pays. Que ce soit en termes de légalité de tel ou tel traitement, en termes de dosages recommandés, en terme de coûts ou même encore en termes de protocoles de soins.

 Et des flux considérables de "patients / touristes", services et produits au niveau mondial jonglant plus ou moins allègrement avec les contraintes et résistances administratives propres à chaque pays.

Nous sommes de plain pied dans l’époque de l’hypermarché mondial des produits et services santé et tous les rayons n’offrent pas les mêmes produits ni services !.

Cela ne va pas bien-sûr sans danger (contrefaçon, malfaçon, informations erronées, charlatanisme, dérive sectaire …).

Dans cette optique, Conseil Santé se veut un guide :

 Évaluation réaliste et lucide de vos objectifs en matière de longévité, vitalité et bien-être, offre des services personnalisés les plus pertinents adaptés à ces objectifs.

 Possibilité de penser des solutions "hors de la boite" sans l’entrave des frontières tout en offrant qualité, personnalisation et respect de la déontologie médicale.

Références scientifiques en anglais :

 Life-extension : a biomedical goal ? Scientific prospects, ethical concerns. Swiss Med Wkly. 2011 Apr 13 ;141:w13181. doi : 10.4414/smw.2011.13181. Barazzetti G, Reichlin M. Plateforme Ethos, University of Lausanne, Switzerland.

 Ethical concerns in the community about technologies to extend human life span. Am J Bioeth. 2009 Dec ;9(12):68-76. Partridge B, Underwood M, Lucke J, Bartlett H, Hall W. School of Population Health, University of Queensland, Herston, Australia.

 Cognition, aging, and disabilities : conceptual issues. Phys Med Rehabil Clin N Am. 2010 May ;21(2):375-82. Borson S. Memory Disorders Program, University of Washington School of Medicine, 1959 NE Pacific Street, Box 356560, Seattle, WA 98195, USA.

 The hierarchy of functional loss associated with cognitive decline in older persons. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2001 Oct ;56(10):M638-43. Njegovan V, Hing MM, Mitchell SL, Molnar FJ. Geriatric Assessment Unit, Ottawa Hospital, Ottawa, Ontario, Canada.

 Is US health really the best in the world ?. Barbara Starfield, MD, MPH JAMA. 2000 ;284(4):483-485. doi:10-1001/pubs.JAMA-ISSN-0098-7484-284-4-jco00061