Auto-tests des glandes surrénales

Le test des pupilles.

 Matériel nécessaire : Une pièce dans l’obscurité totale, une lampe électrique, un miroir.

 Réalisation : Gardez les yeux ouverts dans le noir total durant 1 minute alors que vous êtes proche du miroir. Puis allumez la lampe sur le côté de l’un de vos yeux durant 1 minute et regardez dans le miroir comment votre pupille réagit.

 Interprétation : Ce test met en évidence des déficits marqués en cortisol et en aldostérone (une autre hormone produite par les surrénales et qui contrôle la tension artérielle en modulant l’équilibre élimination / rétention d’eau au niveau des reins). En cas de déficit, la pupille se rétrécit lorsque vous allumez la lumière mais ne pourra pas tenir cette contraction et se mettra à palpiter (en alternant rapidement les phases de rétrécissement / dilatation).

Des surrénales en parfaite santé doivent permettre à la pupille de rester rétrécie au moins une minute. Ceci explique bien la difficulté à supporter la lumière vive en particulier naturelle, si fréquente en cas de faiblesse des surrénales. Ce test peut tout à fait être négatif en cas de faiblesse discrète des surrénales limitée au cortisol et n’affectant pas la sécrétion d’aldostérone.

Le test de température.

 Matériel nécessaire : Un thermomètre de préférence au mercure qui donnent les résultats les plus stables.

 Réalisation : 1-Relevez votre température 3 fois par jour (T1, T2, T3) à heure fixe durant 5 jours (en cas de repas ou exercice attendre 30 mn avant toute mesure). 2-Ensuite faites la moyenne de vos relevés pour chaque journée (T1+T2 + T3= résultat à diviser par 3). 3-Puis comparez les moyennes sur les 5 jours.

 Interprétation : Si les températures moyennes varient de plus de 0,1 degré Celsius, cela peut être en faveur d’une insuffisance de production de cortisol ou si les moyennes sont globalement basses (ne dépassant pas 37 degrés) d’hypothyroïdie fonctionnelle.

Le test de tension artérielle. Test classique utilisé en médecine pour détecter les cas d’hypotension orthostatique. Cependant son interprétation diffère un peu ici.

 Matériel nécessaire : Un appareil à mesurer la tension artérielle. Un lit ou canapé.

 Réalisation : Restez au repos allongé au moins 5 minutes puis mesurez la tension artérielle dans cette position. Ensuite levez vous brusquement et reprenez la tension immédiatement.

 Interprétation : Des surrénales en bonne santé autorisent une adaptation immédiate de la tension artérielle afin de ne pas perturber la circulation cérébrale lorsque vous vous levez. Dans le cas contraire, nombre de personnes ont de discrets vertiges lors du passage en position debout brutale et ceci peut être objectivé par une pression artérielle qui chute lors du lever ou qui ne s’élève pas. Ce test peut être plus révélateur le matin étant donné que normalement des surrénales en bonne santé produisent les taux de cortisol les plus hauts le matin.

Remarques :

Ces tests sont des tests d’orientation. Leurs résultats qu’ils soient positifs ou négatifs ne constituent en aucun cas un diagnostique de certitude ou d’élimination mais peuvent donner des directions à explorer.

 Il faut également rappeler que la régulation des fonctions (température, pupille, tension artérielle …) est très complexe et fait appel à de nombreux mécanismes (nerveux, musculaires, biochimiques …) complémentaires qu’il peut être difficile voire impossible d’individualiser en particulier par des tests simples.

 Le test des pupilles est cité par le Dr James Wilson dans son ouvrage "Adrenal fatigue : The 21st century Syndrom".